In 2008 the Centre for Literary Studies of Les Treilles was created, which was then named after Jean Schlumberger, uncle of the founder and co-founder of the NRF. Since 2013 and until 2019, following a major donation from the Catherine Gide Foundation, the Centre has become the André Gide – Jean Schlumberger Centre.
The collection of the Centre, consisting of numerous manuscripts, notes, notebooks and correspondence by Jean Schlumberger, were enriched from the year of its creation by the acquisition of the collection of the former director of the Gallimard Archives (about thirty thousand units) and, in 2013 and 2015, by donations and disposals of part of André Gide’s library. The ensemble forms a documentary mass with many unpublished texts and representative of a particularly fruitful period for French and European letters.
From 2008 until 2019, The André Gide – Jean Schlumberger Centre, an interdisciplinary research area dedicated to the movement of letters, arts and sciences in the first half of the 20th century, had for mission:
- to encourage the study of the intellectual, literary and artistic currents of this period,
- to enhance the documentary and archival collections
To this end, the Catherine Gide Foundation and the Treilles Foundation have created the André Gide – Jean Schlumberger Centre Archives Prize intended for the realization of a research project in literature, human sciences or social sciences, based on the archives of the two foundations.
The Centre, which works in partnership with many French and foreign research institutions and universities, also welcomes, upon reasoned request, researchers who wish to have access to the archives.
The steering committee
Mr. Philippe Raynaud, Emeritus Professeur of Political Science, Member of the Institut Universitaire de France, vice chairman of the board of directors of the Fondation des Treilles and Chairman of the Steering Committee,
Mr. Marc Hersant, Literature Professor at the University of Paris III Sorbonne Nouvelle, representing the scientific council of the Fondation des Treilles,
Mr. Robert Kopp, Emeritus Professor at the Bâle University,
Mr. William Marx, Professor at the Collège de France,
Mrs. Ambre Philippe, Director of the Catherine Gide Foundation,
Mr. Peter Schnyder, Emeritus Professor at the Haute-Alsace University and President of the Catherine Gide Foundation.
Winners over the years
Nikol Dziub (Prix Fondation Catherine Gide) et Arnaud Villanova (Prix Fondation des Treilles)
Nikol Dziub
Diplômée de l’ENS de Lyon et de l’Université Nationale Taras Chevtchenko de Kiev, docteure en littératures française, générale et comparée et lauréate du Prix de thèse 2016 de l’Université de Haute-Alsace et de l’Université de Strasbourg, Nikol Dziub poursuit actuellement des recherches postdoctorales au sein de l’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE, EA 4363) à l’Université de Haute-Alsace. Auteure de deux essais, elle a également dirigé plusieurs volumes collectifs, et a publié une vingtaine d’articles, parmi lesquels les suivants : « L’amitié entre deux langues : André Gide et Jules Romains traduits en russe par Adrian Frankovski (1925-1926) », dans Traduction et interculturalité. Entre identité et altérité, Berlin, Peter Lang ; « Traduction et censure : la réception du Retour de l’URSS de Gide en Ukraine et en Russie », dans Bulletin des Amis d’André Gide, no 201/202, printemps 2019 ; « La résistance cinématographique à la littérature, des formalistes russes à Dos Passos », Trans. Revue de littérature générale et comparée, no 20, 2016 ; ou encore « Traduire la guerre d’Ukraine de 2014 », dans Lynne Franjié (dir.), Guerre et traduction. Représenter et traduire la guerre, Paris, L’Harmattan, 2016.
Elle a obtenu le Prix Fondation Catherine Gide 2019 pour un projet de recherche intitulé « Les Caves du Kremlin : André Gide et La NRF face à l’URSS », dans le cadre duquel elle étudie notamment les traductions russes et ukrainiennes des œuvres de Gide publiées jusqu’à la rupture majeure que constitue la parution du Retour de l’URSS (1936), ainsi que celles parues après la chute de l’Union soviétique.
Arnaud Villanova
Arnaud Villanova est doctorant de l’université Bordeaux-Montaigne : sous la direction d’Olivier Bessard-Banquy, suivant sa passion pour la littérature du XXe siècle, il prépare une thèse de doctorat sur l’éditeur et auteur Jean Schlumberger, après avoir consacré à Georges Lambrichs un mémoire intitulé Le Chemin continue, dont un projet de publication est en cours. Ce premier travail, qui succédait à un emploi dans le milieu de l’édition parisienne, l’a conduit à recueillir des témoignages d’auteurs ayant connu le revuiste et éditeur Georges Lambrichs, comme à dépouiller les archives de la Bibliothèque nationale de France et de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine.
Avec cette biographie critique de Jean Schlumberger, il entend tenir la littérature au plus près de l’histoire, politique, sociale, de ce siècle qui, ne passant pas, continuant de nous hanter, conservant ses mystères, exige de l’épistémologue qu’il se fasse lecteur, renonce à l’exactitude en faveur de la vérité et laisse s’entrechoquer les faits et la fable, les étincelles que l’on tire du roman nous éclairant parfois mieux que les lumières de la science.
Paola Codazzi (Prix Fondation Catherine Gide) et Alexandre Mare (Prix Fondation des Treilles)
Paola Codazzi
Docteure de l’Alma Mater Studiorum – Università di Bologna et de l’Université de Haute-Alsace (DESE – Doctorat d’Études Supérieures Européennes), Paola Codazzi a soutenu en avril 2018 une thèse intitulée André Gide et la Grande Guerre. L’émergence d’un esprit européen. Sa publication est en cours.
Ses travaux autour d’André Gide portent principalement sur l’influence de l’écrivain en France et à l’étranger, ainsi que sur sa pensée d’une Europe en dialogue. En continuité avec ses recherches doctorales, le projet que Paola Codazzi élabore dans le cadre du Prix de la Fondation Catherine Gide auprès du Centre André Gide – Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles porte sur le rôle joué par la correspondance dans la création, après la fin des hostilités, d’un espace de culture et de civilisation. Au même titre que le Journal – et parfois en concurrence avec celui-ci –, l’écriture épistolaire permet de formuler un discours sur le présent et le futur du continent, ainsi qu’elle s’affirme comme le lieu où Gide se crée, au lendemain de la guerre, une nouvelle posture, celle d’« Européen », appelée à subir les métamorphoses du temps.
Paola Codazzi est actuellement post-doctorante à l’Université de Haute-Alsace (Mulhouse) et membre de l’ILLE (EA 4363). Elle prépare pour mars 2019 le colloque « André Gide dans ses lettres », en partenariat avec la Bibliothèque Jacques Doucet, la Bibliothèque Sainte-Barbe et la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Les actes seront publiés dans la revue L’Épistolaire à l’automne 2019, à l’occasion des 150 ans de la naissance de l’écrivain (1869-2019).
Alexandre Mare
Alexandre Mare (1979), ancien élève de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Cergy est critique et commissaire d’exposition.
Il a publié plusieurs ouvrages sur le surréalisme et le dadaïsme comme René Crevel, Inédits (éditions du Seuil) ou à réédité le Dictionnaire du dadaïsme de Georges Hugnet (éditions Bartillat) et a collaboré ou écrit des monographies sur des artistes contemporains (Claude Rutault, Hubert Duprat, Michel Aubry, Mélanie Delattre-Vogt, etc.) et a participé à de nombreux catalogues d’expositions (« Leiris & co », Raoul Hausmann, « Couples modernes », « Georges Henri Rivière, voir et comprendre », « ABC Duchamp », L’Oblique, etc.)
A la villa Noailles, à Hyères, il est co-commissaire de l’exposition « Charles et Marie-Laure de Noailles, une vie de mécènes ». Outre des expositions historiques, allant du surréalisme jusqu’au Nouveau Réalisme, il a proposé, avec son complice Stéphane Boudin-Lestienne une quinzaine d’expositions autour de Marcel Breuer, Guy Bourdin, Jean Cocteau, Pablo Picasso, Georges Hugnet, Jean Hugo ou Rob Mallet-Stevens (présentée également au CIVA à Bruxelles). Ensemble, ils ont publié plusieurs ouvrages dont, en 2018, Charles et Marie-Laure de Noailles, mécènes du XXe siècle aux éditions Villa Noailles-Bernard Chauveau.
En 2016, il initie le « Cycle du rien » à la Progress Gallery à Paris avec l’exposition Caillou puis, dans le même lieu, en 2018, l’exposition Fantômes. Il publie ou a publié régulièrement dans Art press, le Monde des Livres, La Revue des deux-mondes ou la revue Hippocampe. Une partie de ses articles sont rassemblés dans Constellation, Textes, matières, images publié en 2018 aux éditions Hippocampe. Il a reçu, la même année, le Prix de la Fondation des Treilles.
Zakir Paul (Prix Fondation des Treilles) et Augustin Voegele (Prix Fondation Catherine Gide)
Zakir Paul
Zakir Paul est maitre de conférences (Assistant Professor) dans le département de littérature comparée à l’université de New York (NYU). Titulaire d’une thèse de Princeton University, il est actuellement en train de terminer un livre portant sur le statut de « l’intelligence » dans les lettres et la pensée françaises entre 1870 et 1930. Ce travail porte en particulier sur Proust, Valéry, Bergson, et les critiques de la NRF, ce qui l’a amené à consulter la bibliothèque des Treilles. Ses travaux ont paru dans des revues telles que Romanic Review, Germanic Review, Esprit créateur, Critical Inquiry et JML. Il a également traduit des ouvrages de Maurice Blanchot et Jacques Rancière.
Augustin Voegele
Docteur en littérature française et titulaire du Diplôme Supérieur de Concertiste (piano) de l’École Normale de Musique de Paris, Augustin Voegele est actuellement ATER à l’Université de Lorraine (Metz) après avoir occupé les mêmes fonctions à l’Université d’Aix-Marseille.
Lauréat du Prix 2017 de la Fondation des Treilles et de la Fondation Catherine Gide ainsi que du Prix de thèse 2017 des Universités d’Alsace, il est l’auteur de trois essais (Morales de la fiction, Orizons, 2016 ; De l’unanimisme au fantastique. Jules Romains devant l’extraordinaire, Peter Lang, à paraître en 2019 ; André Gide ou la petite musique du démon, Classiques Garnier, à paraître en 2019) et d’une trentaine d’articles.
Stéphanie Bertrand (Prix Fondation Catherine Gide) et Theresa O’Connor (Prix Fondation des Treilles)
Stéphanie Bertrand
Agrégée de lettres modernes, Stéphanie Bertrand est maître de conférences en littérature française (XXe-XXIe siècles) à l’université de Lorraine (site de Metz). Auteur d’une thèse consacrée à l’aphorisme dans l’œuvre d’André Gide (Prix de thèse établissement de l’université de Lorraine 2016, Prix de l’académie des arts de la ville de Metz 2016, à paraître aux éditions Classiques Garnier, collection « Investigations stylistiques »), elle s’intéresse actuellement plus largement à la langue et au style des écrivains de la « génération NRF », notamment dans leurs liens avec la construction d’une identité nationale. Dans le cadre du prix de la fondation des Treilles, elle établit une édition critique des articles de critique littéraire de Marcel Drouin- Michel Arnauld.
Theresa O’Connor
Dr. O’ Connor is Irish Ambassador European Society for Literature, Science and Arts and a founding director of the Skellig Foundation, a non-profit multidisciplinary forum dedicated to public education on issues surrounding climate change.
Dr. O’ Connor’s research interests are cross-disciplinary and include cultural studies, ecology and trauma, epigenetics, neuroscience, postcolonial studies and the environmental humanities. She has chaired panels and delivered talks on these topics at conferences in Canada, the United States and Europe. As a doctoral student in the United States, she founded the International Graduate Student Conference for Graduate Students in Irish Studies (with the support and participation of Seamus Heaney). She was the first winner of the International Joyce Foundation Fellowship for Graduate Students.
As an interdisciplinary scholar working on the borderlines between art and science, O’Connor was a co-lecturer on an interdisciplinary humanities/neuroscience course for international students on Joyce, Art and the Visual Brain at the Newman School of Irish Studies in Dublin and at the Centre for Research in I.T. (CRITE) at Trinity College Dublin.
She has published on Joyce and nationalism in Joyce in Context (Cambridge University Press). She edited The Comic Tradition in Irish Women Writers, a volume of essays on satire by an international group of scholars and writers. In addition to editing the volume, she contributed an essay on “History, Gender and the Post-Colonial Condition,” and an introduction “Tradition and the Signifying Monkey,” a piece that re-visits Eliot’s critically acclaimed essay on the evolution of literary tradition and argues for an alternative model of tradition that takes into account Irish and African oral traditions of Signifying.
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Martina Della Casa (Prix Fondation Catherine Gide) et Yves Guignard (Prix Fondation des Treilles)
Martina Della Casa
Martina Della Casa a soutenu, à l’Université de Bologne, une thèse du DESE — Doctorat d’études supérieures européennes (Cycle XXVI : La présence de la Bible dans la littérature européenne). Cette thèse, intitulée Expériences du sacré et (dé)figurations du Christ. Artaud, Beckett et Pasolini, a été consacrée aux modalités de présence du christianisme dans la littérature européenne contemporaine, en particulier à sa critique mais également au réinvestissement symbolique de la figure du Christ chez les trois écrivains. Sa publication est en cours.
Les recherches actuelles de Martina Della Casa et plusieurs de ses publications portent
- sur la problématique du sacré dans la littérature du xxe siècle,
- sur l’idée d’Europe et sur la (dé)construction en littérature d’une identité culturelle européenne,
- sur la traduction, l’autotraduction et la circulation des textes et des idées en Europe,
- sur les rapports entre texte et image dans la littérature contemporaine.
En continuité avec les recherches doctorales, le projet que Martina Della Casa développe dans le cadre du Prix de la Fondation Catherine Gide auprès du Centre André Gide — Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles porte sur la problématique du rapport entre le Christ et le christianisme dans l’œuvre d’André Gide, sur son croisement avec son discours sur l’Europe, sur sa culture et sa civilisation, sans que soit négligée l’étude de son influence dans le développement de l’humanisme gidien.
Actuellement attachée temporaire d’enseignement et de recherche à la Faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines de l’Université de Haute-Alsace et membre publiant de l’Institut de recherche en langues et littératures européennes (ILLE, EA 4363), Martina Della Casa a organisé, avec Peter Schnyder et Frédérique Toudoire-Surlapierre, un colloque international sur « André Gide, l’Européen ». Elle en prépare les actes qui seront publiés en 2017.
Yves Guignard
Licencié ès Lettres de l’Université de Bâle, Yves Guignard prépare sous la direction de Philippe Kaenel à l’Université de Lausanne une thèse de doctorat sur le marchand d’art allemand Wilhelm Uhde. Cofondateur de la revue Les Lettres et les Arts, il y a écrit de nombreux articles de critique littéraire et artistique entre 2009 et 2014. Traducteur de l’allemand vers le français pour différents musées et pour la Radio Télévision Suisse, il a aussi traduit un roman de l’allemand vers le français pour le compte des éditions Zoé à Genève. Il a travaillé également comme médiateur culturel à la Fondation Beyeler, au Kunstmuseum de Bâle, au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne et à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne. Ses principaux thèmes de recherche et ses publications portent sur l’art contemporain suisse, l’art suisse des XIXe et XXe siècle, les avant-gardes parisiennes du début du XXe siècle.
Marie-Eve Benoteau-Alexandre
Marie-Eve Benoteau-Alexandre est ATER à l’Université d’Angers. Ancienne élève de l’ENS, agrégée de lettres et docteur en littérature française, elle est l’auteur d’un livre consacré aux traductions de psaumes de Paul Claudel (Les Psaumes selon Claudel, Champion, 2012).
Outre l’oeuvre de Claudel, ses travaux de recherche concernent les questions de traduction au XXe siècle. Elle travaille actuellement sur la présence des littératures étrangères dans La NRF de 1908 à 1943.
Catherine Helbert et Laurence Campa
Catherine Helbert
Catherine Helbert enseigne à l’Université Paris-Sorbonne, elle est membre du centre de recherche « Littératures françaises du XX° siècle » de cette université.
Ses activités de recherche sont consacrées aux rapports de la presse et des intellectuels français durant l’entre-deux-guerres, à la réception des auteurs dans cette presse, à l’histoire de la critique dans cette période.
Elle a publié dans le cadre de revues ou de colloques des travaux consacrés à l’hebdomadaire politico-littéraire Marianne, à Jean Prévost, à Frédéric Lefèvre, à Léon-Paul Fargue, à La NRF. Elle a participé au colloque des Treilles consacré en 2009 à « La place de La NRF dans la vie littéraire de XXe siècle ».
Elle se consacre présentement au critique de La NRF Benjamin Crémieux dont elle a édité aux « Cahiers de la NRF » XXe Siècle (2010) et dans la même collection Inquiétude et Reconstruction (2011). Aux éditions Du Lérot elle a réédité Du côté de Marcel Proust (2011).
Elle travaille actuellement à l’édition d’une correspondance générale de Benjamin Crémieux après avoir réédité une version partiellement inédite d’Alias de Maurice Sachs.
Laurence Campa
Laurence Campa est éditrice d’Apollinaire (« Lettres à Madeleine », Gallimard, 2005 & 2006 / « Letters to Madeleine », transl. D. Nicholson-Smith, Seagull Books, 2010 ; « Je pense à toi mon Lou. Poèmes et lettres d’Apollinaire à Lou », Textuel, 2007 ; « Correspondance avec les artistes 1903-1918 », avec Peter Read, Gallimard, 2009). Maître de conférences (HDR) de l’Université Paris Est – Créteil et membre du Centre international de recherches de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme), elle consacre aussi ses recherches à l’histoire littéraire du début du XX° siècle et à la littérature française de la Grande Guerre (Louis Krémer, « D’encre de fer et de feu. Lettres à Henry Charpentier (1914-1918) », La Table Ronde, 2008 ; « Poètes de la Grande Guerre. Expérience combattante et activité poétique », Éditions Classiques Garnier, 2010). Elle participera au colloque des Treilles consacré au Centenaire des Éditions Gallimard en mai 2011 et prépare une biographie d’Apollinaire (à paraître chez Gallimard).
Bernard Baillaud
Né à Besançon, Bernard Baillaud est agrégé de Lettres et docteur de l’Université de Paris-IV Sorbonne. Après avoir été en poste au Centre culturel français de Jakarta (Indonésie), il enseigne au lycée Alain d’Alençon et à l’université de Rennes II. Président de la Société des lecteurs de Jean Paulhan, Bernard Baillaud est aussi membre du Conseil scientifique de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC). Chargé de l’édition des oeuvres complètes de Jean Paulhan, chez Gallimard (sept volumes prévus, deux déjà parus, il collabore également aux Cahiers Diderot et à diverses revues : L’Infini, Hippocampe, La Revue des revues et Théodore Balmoral. En mars 2009, il a participé au séminaire organisé par la Fondation des Treilles à l’occasion du centenaire de la Nrf. Les actes en sont parus chez Gallimard, en 2009 sous le titre La place de la Nrf dans la vie littéraire du XXe siècle : 1908-1943 (Collection « Les Entretiens de la Fondation des Treilles« ).
Prix du Centre Jean Schlumberger pour l’année 2009 Bernard Baillaud est le deuxième lauréat du Centre d’Etudes Littéraires de la Fondation des Treilles.
Laurent Gayard
Laurent Gayard est doctorant en Études Politiques à l’EHESS, sous la direction de Philippe Raynaud, et professeur certifié d’histoire-géographie. Il travaille depuis quatre ans sur le sujet « De l’écrivain à l’intellectuel engagé : la Nouvelle Revue Française,une contribution à l’histoire intellectuelle contemporaine ». Après une maîtrise et un DEA d’histoire contemporaine, il a publié, aux éditions Le Manuscrit, Les intellectuels et l’engagement, deux revues au pied du mur : la Nrf et Esprit, 1936-1939. Il a également participé au colloque international « De l’avant-garde, des avant-gardes : frontières, mouvements », à Nice en décembre 2008, ainsi qu’au colloque « La place de la Nrf dans les lettres françaises et européennes dans la première moitié du XXe siècle » organisé à la Fondation des Treilles en mars 2009. Premier lauréat du prix du Centre d’Études Littéraires de la Fondation des Treilles, le Centre Jean Schlumberger, Laurent Gayard a effectué plusieurs séjours d’étude au domaine des Treilles.