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Fonds André Gide © Olivier Monoyez

Le Centre André Gide – Jean Schlumberger

  -    -  Le Centre André Gide – Jean Schlumberger

En 2008 a été créé le Centre d’Études Littéraires des Treilles, qui est baptisé ensuite du nom de Jean Schlumberger, oncle de la fondatrice et co-fondateur de La NRF. De 2013 à 2019, à la suite d’un don important de la Fondation Catherine Gide, le Centre est devenu le Centre André Gide-Jean Schlumberger.

Les fonds du Centre, constitués de nombreux manuscrits, notes, carnets et correspondances de Jean Schlumberger, ont été enrichis dès l’année de sa création par l’acquisition de la collection de l’ancien directeur des Archives de Gallimard (environ trente mille unités) et, en 2013 et 2015, par des dons et cessions d’une partie de la bibliothèque de travail d’André Gide. L’ensemble forme une masse documentaire comportant de nombreux inédits et représentative d’une période particulièrement féconde pour les lettres françaises et européennes.

Le Centre André Gide-Jean Schlumberger, espace de recherche interdisciplinaire consacré au mouvement des lettres, des arts et des sciences dans la première moitié du XXe siècle, a pour missions :

  1. d’encourager l’étude des courants intellectuels, littéraires, artistiques de cette période,
  2. de mettre en valeur les fonds documentaires et archivistiques.

À cet effet, la Fondation Catherine Gide et la Fondation des Treilles créent le Prix des archives du Centre André Gide – Jean Schlumberger destiné à la réalisation d’un projet de recherche en littérature, en sciences humaines ou en sciences sociales, s’appuyant sur les fonds d’archives des deux fondations.

Le Centre, qui travaille en partenariat avec de nombreuses institutions de recherche et universités françaises ou étrangères, accueille également, sur demande motivée, les chercheurs qui souhaitent avoir accès aux archives.

Le comité de pilotage du Centre André Gide-Jean Schlumberger

Monsieur Philippe Raynaud, président du comité de pilotage, professeur émérite de Science Politique, membre de l’Institut Universitaire de France, vice-président du Conseil d’administration de la Fondation des Treilles,

Monsieur Marc Hersant, professeur de Lettres à l’Université de Paris III Sorbonne Nouvelle, représentant le conseil scientifique de la Fondation des Treilles,

Monsieur Robert Kopp, professeur émérite à l’Université de Bâle,

Monsieur William Marx, professeur en Littérature Comparée au Collège de France,

Madame Ambre Philippe, directrice de la Fondation Catherine Gide,

Monsieur Peter Schnyder, professeur émérite à l’Université de Haute-Alsace et président de la Fondation Catherine Gide.

Papillon et mouche © Dominique Laugé

Papillon et mouche © Dominique Laugé

Les lauréats au fil du temps

Vincenzo Mazza

Chercheur en études théâtrales, Vincenzo Mazza enseigne à l’Université Paris Nanterre. Il a publié en 2017, chez Classiques Garnier, la monographie tirée de sa thèse de doctorat, Albert Camus et L’État de siège. Genèse d’un spectacle. Ses recherches, qui se fondent sur le dépouillement de fonds d’archives, portent principalement sur les rapports entre le monde des lettres et le théâtre dans la première moitié du XXe siècle. Parmi ses publications récentes, les actes du colloque André Gide et le théâtre. Un parcours à retracer (Classiques Garnier, 2021) ; Jean-Louis Barrault (coll. « Mettre en scène », Actes Sud-Papiers, 2020) ; Jacques Copeau (coll. « Mettre en scène », Actes Sud-Papiers, 2023).
Fondateur du groupe de recherche E.S.T. Études sur le théâtre, il a organisé plusieurs colloques internationaux, dont Le Théâtre d’Albert Camus et le Siècle d’or (Paris, 2016), André Gide et le théâtre, avec le soutien de Fondation Catherine Gide (Paris, 2017), La Nostalgie au théâtre, coorganisé avec Laurette Burgholzer (Paris, 2019) et Entre logos et engagement. Le théâtre d’Albert Camus et de Jean-Paul Sartre (Paris, 2021).

Son projet de recherche porte sur la Correspondance Jean Schlumberger – Jacques Copeau (1905 – 1949). La naissance de deux mythes : La NRF et le Théâtre du Vieux-Colombier

Dans la mosaïque des correspondances publiées concernant le cercle de La Nouvelle revue française, celle de Jean Schlumberger et Jacques Copeau – professionnelle et amicale à la fois – est la véritable tesselle manquante. Elle s’étend de 1905 à 1949, en incluant deux Guerres mondiales et de multiples bouleversements dans les domaines de la littérature et du théâtre. L’apport de Jean Schlumberger, dans la réalisation de deux projets représentatifs de la production culturelle française, est capital. La NRF et le Théâtre du Vieux-Colombier, fondé par Jacques Copeau, tissent un réseau d’écrivains et de gens de théâtre qui se développe grâce au dévouement professionnel et matériel de Jean Schlumberger et des autres membres fondateurs de la revue, notamment André Gide.
La publication de la correspondance Schlumberger-Copeau permettra, entre autres, de mieux comprendre le rôle de Jean Schlumberger dans les premières années de La NRF et dans la fondation du Théâtre du Vieux-Colombier, ainsi que l’évolution de sa carrière de dramaturge et d’écrivain. À l’égard de Jacques Copeau – Albert Camus dira en 1959 que « dans l’histoire du théâtre français il y a deux périodes : avant et après Copeau » – l’étude de ses échanges montre la trajectoire d’un critique dramatique devenant l’un des réformateurs du théâtre français. La correspondance Schlumberger-Copeau est un témoignage primordial, non seulement pour les études littéraires et théâtrales, mais pour l’histoire culturelle française.

Nikol Dziub (Prix Fondation Catherine Gide) et Arnaud Villanova (Prix Fondation des Treilles)

Nikol Dziub

Diplômée de l’ENS de Lyon et de l’Université Nationale Taras Chevtchenko de Kiev, docteure en littératures française, générale et comparée et lauréate du Prix de thèse 2016 de l’Université de Haute-Alsace et de l’Université de Strasbourg, Nikol Dziub poursuit actuellement des recherches postdoctorales au sein de l’Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE, EA 4363) à l’Université de Haute-Alsace. Auteure de deux essais, elle a également dirigé plusieurs volumes collectifs, et a publié une vingtaine d’articles, parmi lesquels les suivants : « L’amitié entre deux langues : André Gide et Jules Romains traduits en russe par Adrian Frankovski (1925-1926) », dans Traduction et interculturalité. Entre identité et altérité, Berlin, Peter Lang ; « Traduction et censure : la réception du Retour de l’URSS de Gide en Ukraine et en Russie », dans Bulletin des Amis d’André Gide, no 201/202, printemps 2019 ; « La résistance cinématographique à la littérature, des formalistes russes à Dos Passos », Trans. Revue de littérature générale et comparée, no 20, 2016 ; ou encore « Traduire la guerre d’Ukraine de 2014 », dans Lynne Franjié (dir.), Guerre et traduction. Représenter et traduire la guerre, Paris, L’Harmattan, 2016.

Elle a obtenu le Prix Fondation Catherine Gide 2019 pour un projet de recherche intitulé « Les Caves du Kremlin : André Gide et La NRF face à l’URSS », dans le cadre duquel elle étudie notamment les traductions russes et ukrainiennes des œuvres de Gide publiées jusqu’à la rupture majeure que constitue la parution du Retour de l’URSS (1936), ainsi que celles parues après la chute de l’Union soviétique.

Arnaud Villanova

Arnaud Villanova est doctorant de l’université Bordeaux-Montaigne : sous la direction d’Olivier Bessard-Banquy, suivant sa passion pour la littérature du XXe siècle, il prépare une thèse de doctorat sur l’éditeur et auteur Jean Schlumberger, après avoir consacré à Georges Lambrichs un mémoire intitulé Le Chemin continue, dont un projet de publication est en cours. Ce premier travail, qui succédait à un emploi dans le milieu de l’édition parisienne, l’a conduit à recueillir des témoignages d’auteurs ayant connu le revuiste et éditeur Georges Lambrichs, comme à dépouiller les archives de la Bibliothèque nationale de France et de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine.
Avec cette biographie critique de Jean Schlumberger, il entend tenir la littérature au plus près de l’histoire, politique, sociale, de ce siècle qui, ne passant pas, continuant de nous hanter, conservant ses mystères, exige de l’épistémologue qu’il se fasse lecteur, renonce à l’exactitude en faveur de la vérité et laisse s’entrechoquer les faits et la fable, les étincelles que l’on tire du roman nous éclairant parfois mieux que les lumières de la science.

Paola Codazzi (Prix Fondation Catherine Gide) et Alexandre Mare (Prix Fondation des Treilles)

Paola Codazzi

Docteure de l’Alma Mater Studiorum – Università di Bologna et de l’Université de Haute-Alsace (DESE – Doctorat d’Études Supérieures Européennes), Paola Codazzi a soutenu en avril 2018 une thèse intitulée André Gide et la Grande Guerre. L’émergence d’un esprit européen. Sa publication est en cours.

Ses travaux autour d’André Gide portent principalement sur l’influence de l’écrivain en France et à l’étranger, ainsi que sur sa pensée d’une Europe en dialogue. En continuité avec ses recherches doctorales, le projet que Paola Codazzi élabore dans le cadre du Prix de la Fondation Catherine Gide auprès du Centre André Gide – Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles porte sur le rôle joué par la correspondance dans la création, après la fin des hostilités, d’un espace de culture et de civilisation. Au même titre que le Journal – et parfois en concurrence avec celui-ci –, l’écriture épistolaire permet de formuler un discours sur le présent et le futur du continent, ainsi qu’elle s’affirme comme le lieu où Gide se crée, au lendemain de la guerre, une nouvelle posture, celle d’« Européen », appelée à subir les métamorphoses du temps.

Paola Codazzi est actuellement post-doctorante à l’Université de Haute-Alsace (Mulhouse) et membre de l’ILLE (EA 4363). Elle prépare pour mars 2019 le colloque « André Gide dans ses lettres », en partenariat avec la Bibliothèque Jacques Doucet, la Bibliothèque Sainte-Barbe et la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Les actes seront publiés dans la revue L’Épistolaire à l’automne 2019, à l’occasion des 150 ans de la naissance de l’écrivain (1869-2019).

Alexandre Mare

Alexandre Mare (1979), ancien élève de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Cergy est critique et commissaire d’exposition.

Il a publié  plusieurs ouvrages sur le surréalisme et le dadaïsme comme René Crevel, Inédits (éditions du Seuil) ou à réédité le Dictionnaire du dadaïsme de Georges Hugnet (éditions Bartillat) et a collaboré ou écrit des monographies sur des artistes contemporains (Claude Rutault, Hubert Duprat, Michel Aubry, Mélanie Delattre-Vogt, etc.) et a participé à de nombreux catalogues d’expositions (« Leiris & co », Raoul Hausmann, « Couples modernes », « Georges Henri Rivière, voir et comprendre », « ABC Duchamp », L’Oblique, etc.)

A la villa Noailles, à Hyères, il est co-commissaire de l’exposition « Charles et Marie-Laure de Noailles, une vie de mécènes ». Outre des expositions historiques, allant du surréalisme jusqu’au Nouveau Réalisme, il a proposé, avec son complice Stéphane Boudin-Lestienne une quinzaine d’expositions autour de Marcel Breuer, Guy Bourdin, Jean Cocteau, Pablo Picasso, Georges Hugnet, Jean Hugo ou Rob Mallet-Stevens (présentée également au CIVA à Bruxelles). Ensemble, ils ont publié plusieurs ouvrages dont, en 2018, Charles et Marie-Laure de Noailles, mécènes du XXe siècle aux éditions Villa Noailles-Bernard Chauveau.

En 2016, il initie le « Cycle du rien » à la Progress Gallery à Paris avec l’exposition Caillou puis, dans le même lieu, en 2018, l’exposition Fantômes. Il publie ou a publié régulièrement dans Art press, le Monde des Livres, La Revue des deux-mondes ou la revue Hippocampe. Une partie de ses articles sont rassemblés dans Constellation, Textes, matières, images publié en 2018 aux éditions Hippocampe. Il a reçu, la même année, le Prix de la Fondation des Treilles.

Zakir Paul (Prix Fondation des Treilles) et Augustin Voegele (Prix Fondation Catherine Gide)

Zakir Paul

Zakir Paul est maitre de conférences (Assistant Professor) dans le département de littérature comparée à l’université de New York (NYU). Titulaire d’une thèse de Princeton University, il est actuellement en train de terminer un livre portant sur le statut de « l’intelligence » dans les lettres et la pensée françaises entre 1870 et 1930. Ce travail porte en particulier sur Proust, Valéry, Bergson, et les critiques de la NRF, ce qui l’a amené à consulter la bibliothèque des Treilles. Ses travaux ont paru dans des revues telles que Romanic Review, Germanic Review, Esprit créateur, Critical Inquiry et JML. Il a également traduit des ouvrages de Maurice Blanchot et Jacques Rancière.

Augustin Voegele

Docteur en littérature française et titulaire du Diplôme Supérieur de Concertiste (piano) de l’École Normale de Musique de Paris, Augustin Voegele est actuellement ATER à l’Université de Lorraine (Metz) après avoir occupé les mêmes fonctions à l’Université d’Aix-Marseille.

Lauréat du Prix 2017 de la Fondation des Treilles et de la Fondation Catherine Gide ainsi que du Prix de thèse 2017 des Universités d’Alsace, il est l’auteur de trois essais (Morales de la fiction, Orizons, 2016 ; De l’unanimisme au fantastique. Jules Romains devant l’extraordinaire, Peter Lang, à paraître en 2019 ; André Gide ou la petite musique du démon, Classiques Garnier, à paraître en 2019) et d’une trentaine d’articles.

Stéphanie Bertrand (Prix Fondation Catherine Gide) et Theresa O’Connor (Prix Fondation des Treilles)

Stéphanie Bertrand

Agrégée de lettres modernes, Stéphanie Bertrand est maître de conférences en littérature française (XXe-XXIe siècles) à l’université de Lorraine (site de Metz). Auteur d’une thèse consacrée à l’aphorisme dans l’œuvre d’André Gide (Prix de thèse établissement de l’université de Lorraine 2016, Prix de l’académie des arts de la ville de Metz 2016, à paraître aux éditions Classiques Garnier, collection « Investigations stylistiques »), elle s’intéresse actuellement plus largement à la langue et au style des écrivains de la « génération NRF », notamment dans leurs liens avec la construction d’une identité nationale. Dans le cadre du prix de la fondation des Treilles, elle établit une édition critique des articles de critique littéraire de Marcel Drouin- Michel Arnauld.

Theresa O’Connor

Le Dr O’Connor est l’ambassadrice irlandaise de la Société européenne pour la littérature, la science et les arts. Elle est également directrice fondatrice de la Fondation Skellig, un forum multidisciplinaire à but non lucratif dédié à l’éducation du public sur les questions liées au changement climatique. Les thèmes de recherche du Dr O’Connor sont interdisciplinaires et comprennent les études culturelles, l’écologie et les traumatismes, l’épigénétique, les neurosciences, les études postcoloniales et les sciences humaines de l’environnement. Elle a présidé des panels et présenté des exposés sur ces sujets lors de conférences au Canada, aux États-Unis et en Europe.

Lorsqu’elle était doctorante aux États-Unis, elle a fondé “the International Graduate Student Conference” pour les étudiants diplômés en études irlandaises (avec le soutien et la participation de Seamus Heaney). Elle a été la première lauréate de la bourse internationale de la Fondation Joyce pour les étudiants diplômés.

En tant que chercheur interdisciplinaire travaillant sur les frontières entre l’art et la science, Teresa O’Connor a été co-conférencière lors de cours interdisciplinaire en sciences humaines / neurosciences destinés à des étudiants internationaux sur “l’art et le cerveau visuel” à la Newman School of Irish Studies à Dublin et au centre de recherche en informatique (CRITE) au Trinity College de Dublin.

Elle a écrit sur Joyce et le nationalisme dans “Joyce in Context” (Cambridge University Press). Elle a édité “The Comic Tradition in Irish Women Writers” (la tradition comique chez les écrivaines irlandaises), un volume d’essais sur la satire. En plus de la rédaction de ce volume, elle a contribué à un essai sur «L’histoire, le genre et la condition post-coloniale» et à une introduction «La tradition et le singe signifiant», une pièce qui revisite l’essai d’Eliot acclamé par la critique sur l’évolution de la littérature traditionnelle, et qui plaide pour un modèle alternatif de tradition qui prenne en compte les traditions orales irlandaises et africaines du Signifiant.

Martina Della Casa (Prix Fondation Catherine Gide) et Yves Guignard (Prix Fondation des Treilles)

Martina Della Casa

Martina Della Casa a soutenu, à l’Université de Bologne, une thèse du DESE — Doctorat d’études supérieures européennes (Cycle XXVI : La présence de la Bible dans la littérature européenne). Cette thèse, intitulée Expériences du sacré et (dé)figurations du Christ. Artaud, Beckett et Pasolini, a été consacrée aux modalités de présence du christianisme dans la littérature européenne contemporaine, en particulier à sa critique mais également au réinvestissement symbolique de la figure du Christ chez les trois écrivains. Sa publication est en cours.

Les recherches actuelles de Martina Della Casa et plusieurs de ses publications portent

  • sur la problématique du sacré dans la littérature du xxe siècle,
  • sur l’idée d’Europe et sur la (dé)construction en littérature d’une identité culturelle européenne,
  • sur la traduction, l’autotraduction et la circulation des textes et des idées en Europe,
  • sur les rapports entre texte et image dans la littérature contemporaine.

En continuité avec les recherches doctorales, le projet que Martina Della Casa développe dans le cadre du Prix de la Fondation Catherine Gide auprès du Centre André Gide — Jean Schlumberger de la Fondation des Treilles porte sur la problématique du rapport entre le Christ et le christianisme dans l’œuvre d’André Gide, sur son croisement avec son discours sur l’Europe, sur sa culture et sa civilisation, sans que soit négligée l’étude de son influence dans le développement de l’humanisme gidien.

Actuellement attachée temporaire d’enseignement et de recherche à la Faculté des Lettres, Langues et Sciences humaines de l’Université de Haute-Alsace et membre publiant de l’Institut de recherche en langues et littératures européennes (ILLE, EA 4363), Martina Della Casa a organisé, avec Peter Schnyder et Frédérique Toudoire-Surlapierre, un colloque international sur « André Gide, l’Européen ». Elle en prépare les actes qui seront publiés en 2017.

Yves Guignard

Licencié ès Lettres de l’Université de Bâle, Yves Guignard prépare sous la direction de Philippe Kaenel à l’Université de Lausanne une thèse de doctorat sur le marchand d’art allemand Wilhelm Uhde. Cofondateur de la revue Les Lettres et les Arts, il y a écrit de nombreux articles de critique littéraire et artistique entre 2009 et 2014. Traducteur de l’allemand vers le français pour différents musées et pour la Radio Télévision Suisse, il a aussi traduit un roman de l’allemand vers le français pour le compte des éditions Zoé à Genève. Il a travaillé également comme médiateur culturel à la Fondation Beyeler, au Kunstmuseum de Bâle, au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne et à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne. Ses principaux thèmes de recherche et ses publications portent sur l’art contemporain suisse, l’art suisse des XIXe et XXe siècle, les avant-gardes parisiennes du début du XXe siècle.

Marie-Ève Benoteau-Alexandre

Marie-Ève Benoteau-Alexandre est ATER à l’Université d’Angers. Ancienne élève de l’ENS, agrégée de lettres et docteur en littérature française, elle est l’auteur d’un livre consacré aux traductions de psaumes de Paul Claudel (Les Psaumes selon Claudel, Champion, 2012).
Outre l’oeuvre de Claudel, ses travaux de recherche concernent les questions de traduction au XXe siècle. Elle travaille actuellement sur la présence des littératures étrangères dans La NRF de 1908 à 1943.

Catherine Helbert et Laurence Campa

Catherine Helbert

Catherine Helbert enseigne à l’Université Paris-Sorbonne, elle est membre du centre de recherche « Littératures françaises du XX° siècle » de cette université.

Ses activités de recherche sont consacrées aux rapports de la presse et des intellectuels français durant l’entre-deux-guerres, à la réception des auteurs dans cette presse, à l’histoire de la critique dans cette période.

Elle a publié dans le cadre de revues ou de colloques des travaux consacrés à l’hebdomadaire politico-littéraire Marianne, à Jean Prévost, à Frédéric Lefèvre, à Léon-Paul Fargue, à La NRF. Elle a participé au colloque des Treilles consacré en 2009 à « La place de La NRF dans la vie littéraire de XXe siècle ».

Elle se consacre présentement au critique de La NRF Benjamin Crémieux dont elle a édité aux « Cahiers de la NRF » XXe Siècle (2010) et dans la même collection Inquiétude et Reconstruction (2011). Aux éditions Du Lérot elle a réédité  Du côté de Marcel Proust (2011).

Elle travaille actuellement à l’édition d’une correspondance générale de Benjamin Crémieux après avoir réédité une version partiellement inédite d’Alias de Maurice Sachs.

Laurence Campa

Laurence Campa est éditrice d’Apollinaire (« Lettres à Madeleine », Gallimard, 2005 & 2006 / « Letters to Madeleine », transl. D. Nicholson-Smith, Seagull Books, 2010 ; « Je pense à toi mon Lou. Poèmes et lettres d’Apollinaire à Lou », Textuel, 2007 ; « Correspondance avec les artistes 1903-1918 », avec Peter Read, Gallimard, 2009). Maître de conférences (HDR) de l’Université Paris Est – Créteil et membre du Centre international de recherches de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme), elle consacre aussi ses recherches à l’histoire littéraire du début du XX° siècle et à la littérature française de la Grande Guerre (Louis Krémer, « D’encre de fer et de feu. Lettres à Henry Charpentier (1914-1918) », La Table Ronde, 2008 ; « Poètes de la Grande Guerre. Expérience combattante et activité poétique », Éditions Classiques Garnier, 2010). Elle participera au colloque des Treilles consacré au Centenaire des Éditions Gallimard en mai 2011 et prépare une biographie d’Apollinaire (à paraître chez Gallimard).

Laurence Campa

Laurence Campa est éditrice d’Apollinaire (« Lettres à Madeleine », Gallimard, 2005 & 2006 / « Letters to Madeleine », transl. D. Nicholson-Smith, Seagull Books, 2010 ; « Je pense à toi mon Lou. Poèmes et lettres d’Apollinaire à Lou », Textuel, 2007 ; « Correspondance avec les artistes 1903-1918 », avec Peter Read, Gallimard, 2009). Maître de conférences (HDR) de l’Université Paris Est – Créteil et membre du Centre international de recherches de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme), elle consacre aussi ses recherches à l’histoire littéraire du début du XX° siècle et à la littérature française de la Grande Guerre (Louis Krémer, « D’encre de fer et de feu. Lettres à Henry Charpentier (1914-1918) », La Table Ronde, 2008 ; « Poètes de la Grande Guerre. Expérience combattante et activité poétique », Éditions Classiques Garnier, 2010). Elle participera au colloque des Treilles consacré au Centenaire des Éditions Gallimard en mai 2011 et prépare une biographie d’Apollinaire (à paraître chez Gallimard).

Bernard Baillaud

Né à Besançon, Bernard Baillaud est agrégé de Lettres et docteur de l’Université de Paris-IV Sorbonne. Après avoir été en poste au Centre culturel français de Jakarta (Indonésie), il enseigne au lycée Alain d’Alençon et à l’université de Rennes II. Président de la Société des lecteurs de Jean Paulhan, Bernard Baillaud est aussi membre du Conseil scientifique de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC). Chargé de l’édition des oeuvres complètes de Jean Paulhan, chez Gallimard (sept volumes prévus, deux déjà parus, il collabore également aux Cahiers Diderot et à diverses revues : L’Infini, Hippocampe, La Revue des revues et Théodore Balmoral. En mars 2009, il a participé au séminaire organisé par la Fondation des Treilles à l’occasion du centenaire de la Nrf. Les actes en sont parus chez Gallimard, en 2009 sous le titre La place de la Nrf dans la vie littéraire du XXe siècle : 1908-1943 (Collection « Les Entretiens de la Fondation des Treilles« ).
Prix du Centre Jean Schlumberger pour l’année 2009 Bernard Baillaud est le deuxième lauréat du Centre d’Etudes Littéraires de la Fondation des Treilles.

Laurent Gayard

Laurent Gayard est doctorant en Études Politiques à l’EHESS, sous la direction de Philippe Raynaud, et professeur certifié d’histoire-géographie. Il travaille depuis quatre ans sur le sujet « De l’écrivain à l’intellectuel engagé : la Nouvelle Revue Française,une contribution à l’histoire intellectuelle contemporaine ». Après une maîtrise et un DEA d’histoire contemporaine, il a publié, aux éditions Le Manuscrit, Les intellectuels et l’engagement, deux revues au pied du mur : la Nrf et Esprit, 1936-1939. Il a également participé au colloque international « De l’avant-garde, des avant-gardes : frontières, mouvements », à Nice en décembre 2008, ainsi qu’au colloque « La place de la Nrf dans les lettres françaises et européennes dans la première moitié du XXe siècle » organisé à la Fondation des Treilles en mars 2009. Premier lauréat du prix du Centre d’Études Littéraires de la Fondation des Treilles, le Centre Jean Schlumberger, Laurent Gayard a effectué plusieurs séjours d’étude au domaine des Treilles.